Espèces et sous espèces

Choisir l'un des boutons selon l'une des 4 espèces de Terrapene

Ces petites espèces ont toujours été mes préférées, détenteur d'un certificat de capacité pour l' élevage de chéloniens, j'ai donc choisi de me spécialiser au maximum pour ce genre zoologique.

Dans les années 1980/1990 elles étaient vendues par centaines dans les animaleries en Europe comme tortue de jardin et elles ont payé un très large tribut : plus des trois quart sont mortes dans la première année, car bon nombre de particuliers n’avaient aucune information pour l’entretien et l’élevage. J’en ai récupéré plus de 40 dans les animaleries en Bretagne. Elles étaient dans un très mauvais état et malgré mes soins et mon expérience, plus de 28 sont mortes. C’est pour cela que j’ai commencé à me spécialiser surtout sur cette espèce. J’ai cherché sur le Net, en France et à l’étranger, des informations, mais beaucoup d’éleveurs expérimentés gardent jalousement leurs formules et ne vous donnent qu’au compte goutte des informations approximatives…

Je trouve cela très néfaste pour la terrariophilie, il ne faut pas confondre business et passion et une passion se partage. Heureusement, j’ai trouvé quelques personnes vraiment passionnées et nous avons échangé quelques points de vue sur la meilleure façon de comprendre, d'étudier, de sauvegarder et d’élever ce genre zoologique.

Je veux vous faire partager nos discussions et débats afin de vous faire comprendre la spécificité de ces espèces du genre Terrapene, pour vous motiver à mieux les protéger.

Ce travail de recherche d’informations retrace un débat suivi de discussions sur plusieurs mois entre vrais passionnés (scientifiques, naturalistes, éleveurs de l’espèce, et écologistes chéloniophiles)

Il est très difficile surtout pour des novices, et même pour certains chéloniophiles chevronnés, de décrire le genre Terrapene car il y a une multitude d’individus dans chaque espèce et même sous-espèce avec des couleurs complètement différentes. Il y a des tortues presque toutes noires et d’autres jaunes ou oranges avec des tâches blanches, en allant du clair au foncé, et avec une grande variante dans les tons. La tête, le cou et les pattes avant sont recouverts généralement d’écailles rouges et aussi jaunes, oranges, et dans leur biotope naturel les territoires de certaines sous espèces se chevauchent, ce qui rend encore plus complexe la description, vu certaines hybrides.ion

Conclusion :

Effectivement cela n’a pas l’air si simple. En contact avec James Bushurk aux U.S.A qui travaille sur les chéloniens et surtout sur le terrain, et qui lui-même est en contact avec d’autres copains qui font la même chose, et en échangeant des mails réguliers avec lui je m’aperçois de la multitude de coloration et de critères dans la même espèce voir sous-espèce. D’ailleurs, nous avons parfois des problèmes pour nous mettre d’accord sur un spécimen.

Je vais donc, avec l’aide des intervenants, essayer de vous donnez une description générale de chacune des sous-espèces et espèces, accompagnée de photos avec plusieurs variantes, à mesures que les informations arriveront.